Diaporama photos de Claude : St Nazaire Orléans

mardi 27 juillet 2010

Du Rhin au source du Danube ; Mulhouse - Donaueschingen

Mulhouse - Basel - Bad Sackingen 25 Juillet

Dominig est arrivé hier soir à la gare de Mulhouse.


Ce matin nous prenons ensemble la route pour une nouvelle partie du voyage qui doit nous amener à Vienne vers le 6 ou 8 août si tout va bien. Ce matin le temps est beau, frais, le vent souffle dans le bon sens. Après quelques courses à Mulhouse nous sortons de la ville en longeant le canal qui va vers le Rhin. Le paysage n’est pas terrible car nous sommes dans une zone industrielle et portuaire…

Quelques km plus loin et sortie de cette  zone le parcours devient bucolique. Au loin on aperçoit les sommets de la Forêt Noire. On roule tranquille, il y a beaucoup de monde sur la voie qui est très roulante, on est aussi dimanche et les gens viennent ici en promenade. Bientôt nous commençons à apercevoir les abords de Bâle, 
le Rhin n’est plus très loin. Nous arrivons à la passerelle des trois pays, petite passerelle au dessus d’une écluse du canal qui marque l’arrivée au Rhin et qui vient ainsi symboliser les frontières de la France, la Suisse et l’Allemagne.

Puis nous entrons à Bâle où nous avons un peu de mal et reprendre notre itinéraire. 
Finalement nous traversons le centre de la ville ce qui nous permet de revoir rapidement les rues de la vieille ville, la place de la Mairie et de traverser le Rhin sur le vieux pont. Nous faisons un stop sur la rive nord du Rhin où une promenade a été construite. Là nous déjeunons en faisant même chauffer notre café comme de vieux routards désargentés !! 
Puis nous repartons, nous avons un peu de mal à trouver les bons itinéraires, nous sommes passés en Allemagne et si les voies cyclables sont très nombreuses les directions ne sont pas toujours affichées, nous sommes souvent obligés de demander la direction. Finalement nous retrouvons la route vélo du Rhin. La Rhein radweg qui va nous amener vers Bad Sackingen jolie petite ville, dotée d’une très belle place centrale où se trouve l’église. 
Nous retraversons le Rhin par un magnifique pont en bois qui est une véritable splendeur architecturale. 
Nous sommes de retour sur le territoire suisse car sur la carte est indiqué un camping. En fait ce soi disant camping est une sorte de village vacances mais qui n’accepte pas les campeurs….les terrains de camping étant plutôt éloignés et après avoir discuté avec un couple de vacanciers celui-ci nous indique un endroit au bord du Rhin pour passer la nuit. On installe donc les tentes le long du Rhin mais ce soir pas question de douche. 
 
 
Nous n’avons même plus d’eau pour faire un peu de cuisine nous décidons d’aller diner au restaurant à côté …là nous faisons le plein de nos bidons… au moins au retour nous pouvons nous faire chauffer un petit café et pour demain matin nous aurons de quoi également faire chauffer….

Bad Sackingen - Jestetten 26 juillet

Il a plu une bonne partie de la nuit. Mais ce matin au réveil, grande chance la pluie a cessé, le ciel reste menaçant mais pour le moment cela va. Nous prenons notre petit déjeuner dans notre petit campement au bord du Rhin. 
Nous rangeons nos tentes bien humides puis une fois l’ensemble rangé dans les sacoches nous repartons vers Bad Sackingen pour acheter un peu de provisions et demander quelques renseignements à l’office de tourisme où très gentiment nous sommes bien renseignés notamment pour les campings que l’on doit trouver le long de notre route, car nous voulons nous assurer que ce sont de « vrais » campings et ne pas nous retrouver dans la situation d’hier soir. Une fois l’ensemble de ces démarches faites nous circulons dans la petite ville qui se révèle très charmante. Le temps semble se maintenir et nous prenons la route le long du Rhin. Il fait frais, et rouler en vélo est très agréable. 
La vallée du Rhin laisse révéler de belles petites villes, alternativement nous passons de Suisse en Allemagne, je crois que jamais au cours d’une journée je n’aurais passé autant de frontières !! Le midi nous nous installons dans un champ au dessus de Koblenz en Suisse,
le soleil commence à taper fort et nous en profitons pour faire sécher nos tentes. Nous reprenons tranquillement le chemin qui monte, descend, c’est un peu les montagnes russes….en Suisse les indications des itinéraires sont très claires, comme les villages toujours très (trop) proprets… en Allemagne, beaucoup de voies cyclables mais sans toujours les indications nécessaires marquant les destinations. Mais le Rhin reste un très bon fil conducteur. 
Le vent est plutôt favorable vers 16 heures l’horizon devant nous commence à se noircir, on devine que l’orage ne va pas tarder à arriver. Un peu avant Schaffhausen on est dans une petite ville allemande, Jestetten, dotée d’un camping très tranquille nous décidons de nous y arrêter et bien nous en prend car à peine nos tentes dressées et nos affaires rangées à l’intérieur l’orage éclate…tout est au sec.



 
 
Orsingen – Hausen ; 28 juillet
Cela va être l’étape de « montagne » ; étape aussi pluvieuse. Nous passons du versant rhénan au versant du Danube. Et évidemment il faut monter. Les mollets vont un peu souffrir. Une belle grimpette de 4 à 5 km va nous amener au dessus de Tuttlingen. 
 
Nous sommes aux alentours de 750/800 m. Soit un petit dénivelé à monter d’environ 300 m ; ce n’est pas trop méchant mais avec les vélos chargés il faut appuyer sur les pédales ! Mais ça va je suis en forme. Par contre la pluie s’est mis de la partie en montant ce petit col. 
 
Il faut sortir les vêtements de pluie ; d’autant que dans la descente il ne fait pas trop chaud. Nous arrivons bien humides à Tuttlingen. 
 
 
 
Là nous allons nous réchauffer et nous sécher dans un café où nous décidons de déjeuner.
Vers 13H00 nous repartons et nous traversons une passerelle au dessus du Danube qui a pris sa source à une vingtaine de km. L’EV 6 va serpenter le long du Danube qui n’est ici qu’une petite rivière d’à peine 5 ou 6 m de large. Ici nous avons rejoint le troisième fleuve de notre voyage, le plus long nous allons maintenant le suivre jusqu’au bout. De St Nazaire il y a quatre semaines, en suivant la Loire, puis une partie du Rhin, qui forme les deux grands fleuves de l’Atlantique nous voilà arrivés aux sources du Danube (Donau), frontière ténue entre le versant européen atlantique et le versant européen orientale qui va nous emmener aux frontières de l’Eurasie.
La pluie se fait plus rare, on voit même poindre quelques éclaircies. 
 
Le Danube fait son lit dans une vallée très encaissée, des falaises importantes bordent cette vallée. La voie vélo suit au plus près cette rivière qui bientôt prendra de l’ampleur pour devenir le deuxième fleuve européen  (2.880 Km) après la Volga. Pour le moment ce futur fleuve est une jolie rivière qui serpente au fond d’une vallée encaissée. Aux détours de cette vallée on aperçoit au sommet de quelques promontoires des châteaux, forteresses qui servaient de vigie et d’alerte aux siècles passées. 
 
 
Nous décidons de passer la nuit à Hausen, tout petit village doté d’un camping au bord du Danube. 
 
Nous avons la chance de monter au sec les tentes car bientôt la pluie recommence à tomber. Ce soir on entend l’orage qui gronde et la pluie frappe fort sur la toile de tente. L’autre nuit, à Jestetten la pluie tombait durant la nuit et juste au dessus de ma tête une gouttière s’était formée et l’eau tombait au goutte à goutte j’espère que cette nuit je vais rester au sec !!



samedi 24 juillet 2010

Petit résumé de cette première partie St Nazaire Mulhouse

Les rives du Rhin sont à quelques km…dimanche 25 juillet nous allons quitter le territoire français pour nous engager vers le lac de Constance en suivant la vallée du Rhin. Sans conteste la plus belle partie de ce trajet c’est Nantes Orléans. La Loire est vraiment un fleuve royal, sauvage….elle constitue un joyau de notre patrimoine tant par la richesse de ces paysages diversifiés, ses coteaux, ses châteaux. En si peu d’espace la Loire réunit une mosaïque incroyable. Les rois de France l’avaient bien compris ! Pour celles et ceux qui veulent faire de beaux parcours vélos tout en alliant le tourisme culturel, ce parcours est fabuleux et accessible à tout le monde. Ayant « zappé » Orléans Châlons, que j’avais déjà réalisé il y a un an et demi, la dernière partie française de l’EV 6 est moins pittoresque. Seule à mes yeux la partie qui va de Verdun sur le Doubs à Montbéliard est très jolie. Elle constitue le couloir géographique qui fait passer du bassin de la Loire vers les eaux du Rhin et des montagnes du Jura au massif vosgien. Par contre l’EV 6 est très belle, très roulante, les traversées des villes sont déjà plus simples on sent l’influence de l’Allemagne, de la Suisse et des pays nord européens qui depuis longtemps ont su intégrer les réseaux vélos dans les infrastructures de déplacements qu’ils soient d’ordre utilitaires ou touristiques…évidemment la canicule a été un facteur éprouvant mais on s’y fait ! Maintenant le temps est pluvieux, orageux, les températures ont chuté, on aurait presque froid !!

Mulhouse


Mulhouse est une ville un peu décevante. Le centre historique est restreint. C’est une ville qui a été presque rasée durant la seconde guerre mondiale.

Seule la place de la Réunion et les petites rues attenantes offrent une architecture originale.










Le reste de la ville n’a rien de folichon…mettant mis à la recherche de commerces vendant des recharges de gaz et seul Décathlon les proposant(ce qui est un peu surprenant !),  j’ai été obligé d’aller circuler dans la banlieue….ce ne sont que des HLM tristes, visiblement peu réhabilitées…la ville donne l’impression d’une cité populaire où on doit connaître beaucoup de pauvreté.
Ayant été au mois d’avril à Bâle distant d’à peine une trentaine de km, Mulhouse semble un peu plus déshéritée. En tous les cas sur le plan du patrimoine on ne peut pas comparer ces deux villes ; autant Bâle est une très belle cité, autant Mulhouse n’offre aucun attrait au moins sur ce plan là…
Le voyage à vélo est aussi un très bon moyen de connaître d'autres personnes, hier soir j'étais avec un jeune couple suisse qui eux allaient vers Nantes...également un autre cycliste italien  qui lui également partait vers une partie de la Loire...ce matin c'était un habitant de Mulhouse qui est venu vers moi pour discuter vélo et problèmes de son usage en ville au moins en France ...car pour l'Allemagne ou la Suisse on sera sur une autre planète vélo...mais cela je le sais d'avance !

jeudi 22 juillet 2010

Châlons/Saône - Mulhouse



Etape Châlons/Saône - St Jean/Losnes 19 Juillet

Après un break de quelques jours, retour à Nantes pour des raisons familiales puis séjour à Grenoble avec Maiwenn, Maud et Fabrice
je reprends la route à Châlons/Saône.
À la sortie de la gare je cherche vainement les indications pour sortir de la ville. 
Je traverse une Z.I. qui longe la Saône…ce n’est pas vraiment fantastique. Puis ensuite je m’engage sur une route qui semble peu importante mais pourtant la circulation est dense. Visiblement il n’y a pas de voie spécifique vélo pourtant l’EV6 passe par Châlons. Il fait très chaud, atteignant Verdun/Le Doubs je pensais rejoindre l’EV6 mais la voie de halage est barrée…je continue donc par des petites routes qui sont peu fréquentées sauf qu’en ce moment il y a les moissons et ce sont les tracteurs qui circulent et les moissonneuses qui provoquent des nuages de poussière. Le vent s’est levé, il souffle NNE et je l’ai en plein nez ! Non seulement le paysage est moche, mais en plus je dois me taper un vent de face avec toute la poussière des engins agricoles. Cette étape n’a aucun intérêt….sinon de me rapprocher du Jura. J’atteins en soirée la petite ville de St Jean/Losnes qui est plutôt mignonne. C’est un port fluvial qui semble important. 
On est ici au bord du canal du Rhône au Rhin. Mais si ce n’est ce petit port bien sympathique ce gros canal n’a rien de pittoresque entre Châlons et St Jean/Losnes !!










St Jean/Losnes - Baumes les Dames 20 juillet

Une très belle étape contrairement à hier je suis tout de suite sur l’EV6. Je suis parti de bonne heure et c’est un régal de rouler à la fraiche le long de la Saône puis ensuite du Doubs. 
Le revêtement est très roulant, le soleil ne tape pas encore très fort et le long des rives je me file tranquillement mon petit 22km/h sans fatigue. 
Je croise ou je double souvent les bateaux qui naviguent sur le canal qui ici est un canal tranquille qui emprunte d’abord la Saône puis ensuite le Doubs. 
Des écluses ont été construites à côté des petits barrages qui barrent de temps à autre la rivière. Sous les platanes c’est vraiment un temps idéal pour rouler. 
Dôle est rapidement atteint, puis ensuite s’égrènent des petits villages. Je m’arrête pour déjeuner du côté de Montferrand le Château. 
Puis j’atteins Besançon. Au départ je pensais rester à dormir dans cette ville mais il est 13 heures en plus la route longe en permanence la rivière et je me retrouve à la sortie de Besançon sans trop m’en rendre compte. Et monter à la vieille ville ne m’enchante guère par cette chaleur, la citadelle est loin là haut !!
Finalement je décide de continuer jusqu’à Baumes les Dames à plus de trente bornes car entre les deux villes il n’y a pas de camping… l’étape sera longue un peu plus de 130 km. Il fait vraiment chaud dans l’après midi et je bois des litres d’eau…. 
Mais la route le long du Doubs est vraiment superbe finalement vers 16 Heures j’arrive à Baumes les Dames. Une douche et relaxe sur le matelas bien à l’ombre….

Baumes les Dames - Mulhouse 21 juillet

Je pars de nouveau de bonne heure pour éviter les grosses chaleurs. À priori je pense rejoindre Mulhouse qui est à 120 km d’ici. C’est encore une étape longue mais il y a peu de camping sur la route, ou bien ils sont trop proches du départ ou très près de Mulhouse. Jusqu’à 11 heures la chaleur est supportable. Jusqu’à Montbéliard la vallée du Doubs est toujours très belle. 
J’arrive à l’entrée de cette ville aux alentours de midi. Jusqu’à maintenant la voie vélo est parfaite, l’entrée de Montbéliard est un peu plus difficile.


Le tracé de cette voie n’est pas encore terminé. Je pense qu’il y a encore quelques mois de travaux car les engins de chantier travaillent sur le tracé. Lorsqu’elle existe la voie est très belle avec en parallèle une voie piétonne. Ce sera certainement une belle réalisation. À la sortie de Montbéliard, la voie est fermée aussi pour travaux mais un système de déviation spécifique vélo a été mis en place et contrairement à d’autres endroits il n’y a aucune difficulté à trouver la direction de Mulhouse. Cette direction emprunte d’abord la route de Belfort puis au bout d’une dizaine de km la voie se sépare en deux, celle de Mulhouse suivant le canal du Rhône au Rhin qui ici va franchir un immense « marche-pied » puisque nous passons des contreforts du Jura à la plaine d’Alsace, au loin on aperçoit les sommets vosgiens. Ce qui est impressionnant c’est le dénivelé qui existe entre ce territoire de Belfort et la plaine d’Alsace qui a obligé les constructeurs du canal a érigé un système d’écluses complexes afin de permettre la navigation. On trouve sur environ cinq km un nombre invraisemblable d’écluses peut être tous les 150 m, je n’ai pas compté mais je ne voudrais pas naviguer sur cette portion de canal car on doit mettre un temps fou à passer toutes ces écluses. En tous les cas c’est tout bénéfice pour moi, car la voie vélo emprunte ce dénivelé et on descend sur un faux plat descendant. En plus le vent a tourné, il souffle de l’ouest nord ouest très favorable, je me tape un petit 25 Km/h sans me fatiguer. On sent que le temps est en train de changer. Il fait toujours aussi chaud mais le ciel est envahi de nuages annonciateurs d’orage. Il va être temps d’arriver sur Mulhouse que j’atteins tranquillement vers 16 heures.

Symboliquement la voie vélo longe le canal, la voie de chemin de fer et la route illustrant un peu les différents réseaux de déplacement et de transports contemporains....




Le camping est à l’entrée de la ville sur le bord de l’EV6. Je me trouve à un très bel emplacement avec une table…. Je vais pouvoir me reposer en attendant Dominig qui arrive samedi soir…

EV6 Petite explication :
EV6 c’est l’eurovélo 6 qui suit la Loire de son embouchure jusqu’au delta du Danube. C’est le trajet qu’on a décidé de suivre. Les eurovélos sont des programmes européens de voies spécifiques vélos qui sont plus ou moins finalisés. Le tracé de l'EV 6 est quasiment intégral de l'estuaire de la Loire à Budapest. Il est à noter que le circuit Loire à Vélo fait partie de l’EV 6. Qui dit programmes européens dit financements multiples et croisés. Si les partenaires de ces programmes traînent les pieds, les projets sont retardés. Des points noirs subsistent notamment en France pour la traversée des villes. Souvent il n'y a plus de signalétique et on se perd. C'est aussi très symbolique du manque d'investissement des pouvoirs publics français pour la construction de véritables réseaux cyclables urbains.
Un exemple la communauté urbaine de Nantes Métropole n’a toujours pas  donné son accord de financement sur ce programme….la traversée de Nantes par les cyclorandonneurs n’est pas très lisible et résulte plus d’un bricolage que d’un parcours structuré et structurant. Il est vrai que le président de Nantes Métropole est beaucoup plus intéressé pour construire son aéroport de Notre Dame des Landes que de favoriser le tourisme pédestre ou cyclopédestre…l’EV 6 à Nantes est à l’image des voies vélo de cette ville, c'est-à-dire très médiocre.



dimanche 11 juillet 2010

Petit résumé

En 5 jours on a aura remonté la Loire de St Nazaire à Orléans soit un parcours d'environ 450 km. Nous serons passés de la Loire industrieuse de son estuaire avec les chantiers navals de St Nazaire et les complexes pétrochimiques si néfastes pour l'environnement à la Loire aux paysages façonnés par les hommes durant des siècles et des siècles 













dont les châteaux sont autant de joyaux architecturaux qui font de cette partie de Loire le jardin de la France. 






Si ce n'était les affreuses "cathédrales" des temps modernes que sont ces centrales nucléaires la Loire serait un éden !









Les grandes villes Nantes, Angers, Saumur, Tours, Blois, Orléans sont autant de points de ponctuation qui marquent ce superbe itinéraire. Les îles et les bancs de sable  créent des bras où le fleuve  s'engouffre montrant son caractère sauvage où vit une faune très riche. 







Dominée pas ses coteaux la Loire nous offre des vignes dont les grands crus sont autant de plaisirs gustatifs, Savennières, Champigny, Bourgueil, Chinon, Sancerre....
 

Alternant le parcours entre rive Nord et rive Sud, le parcours emprunte des merveilleux ponts. 

La Loire coupe la France en deux. Les ponts ont toujours représentés des enjeux stratégiques. Ils permettent les échanges commerciaux, économiques et sociaux. Ils illustrent les différents styles architecturaux et sont la mémoire de l'évolution des moyens de transports : des chars à bœufs aux diligences, du chemin de fer à l'automobile chaque pont est un marqueur essentiel de son époque....

On a eu chaud, très chaud !! un peu de repos ne fera pas de mal dans quelques jours nous reprendrons la route en longeant le canal de Bourgogne puis celui du  Rhône au Rhin. On continuera à savourer ces paysages, à traverser ces jolis villages....