Bucarest - Paris ; 15 septembre
Pour rejoindre l’aéroport de Bucarest nous avions les explications de l’itinéraire par Dominique qui l’avait emprunté il y a une dizaine de jours.
La sortie de la ville se fait très bien puisque jusqu’à la place du Général De Gaulle (très célèbre ici depuis son discours de 1968, pendant les événements de mai, Pompidou réglait les affaires à Paris, et lui De Gaulle proclamait « La Roumanie aux roumains » ; dénonçant ainsi le pouvoir de l’URSS, Ceausescu apparaissait alors comme un leader des pays non alignés). Les grandes avenues qui mènent à cette place sont en réaménagement et des voies cyclables sont tracées rendant ce parcours facile. Après c’est un peu plus compliqué car nous entrons sur une voie express à quatre voies…mais la circulation étant très fluide, nous arrivons à l’aéroport distant de 18 km sans souci…Je n’ose imaginer un tel trajet en France !
On se rend tout de suite au guichet de la Tarom, partenaire d’Air France, pour demander des cartons.
On se rend tout de suite au guichet de la Tarom, partenaire d’Air France, pour demander des cartons.
Il n’y a qu’un seul carton, Claude le prend et mon vélo sera enveloppé dans du plastique, sans démonter les pédales, ces dernières étant impossibles à déboulonner… Finalement les choses se passent bien pour l’embarquement. On récupérera les vélos à Roissy, sans problème, juste pour moi le garde boue avant un peu tordu…
Vol sans souci où on aperçoit un peu le Danube, sans doute aux alentours de Budapest…
Arrivée à Roissy et déjà on est mis au parfum pour l’accueil des roumains. La police de l’air et des frontières examinent très méticuleusement les papiers des roumains. Les fonctionnaires, zélés, ont des attitudes totalement indignes. Très méprisants, interpellant les roumains, évidemment en français, sur ce qu’ils viennent faire en France, ces fonctionnaires au statut en béton sont totalement irrespectueux devant ces travailleurs roumains qui viennent travailler en France pour sans doute des salaires de misère. Il y a en beaucoup aux chantiers de St Nazaire qui travaillent pour des sous traitants avec des salaires roumains…
Deuxième mauvaise impression à notre retour dans le RER qui nous ramène à Paris montent des policiers armés jusqu’aux dents…roulant des mécaniques. Cela faisait deux mois que nous n’avions pas vu de policiers suscitant l’agressivité à ce point.
Voilà donc un retour plutôt pitoyable sur la dure réalité française. Nous suivions bien évidemment l’actualité nationale et internationale par notamment l’édition internet du Monde. Plusieurs fois à la télé nous avons vu le ministre Besson. Nous sentions bien que l’atmosphère régnant en France était plutôt nauséabonde. On est vite mis dans l’ambiance…bon ne soyons pas non plus naïfs les autres pays connaissent également des situations difficiles…la montée de l’extrême droite en Europe est un indicateur de tous ces malaises. Mais la France, pays des Droits de l’Homme, est de plus en plus une image d’Épinal.
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