Diaporama photos de Claude : St Nazaire Orléans

mercredi 8 septembre 2010

Aux frontières ukrainiennes et moldaves

Harsova – Braila ; 8 septembre

Nous démarrons en empruntant la route à grande circulation qui m’avait tant stressé hier. On n’a pas le choix car nous devons passer un pont pour traverser le Danube. 
C’est en principe le dernier pont avant la mer Noire. Finalement tout se passe bien, la circulation n’est pas trop importante. À la sortie de ce pont d’où nous pouvons admirer la plénitude du Danube, 
nous avons repérer une petite route qui pourrait nous faire longer le Danube. Comme la carte que nous avons n’est pas précise nous demandons à un homme si nous pouvons suivre cette route. « Da, strada ni asphalta, digua » Facile à traduire la route n’est pas asphaltée, c’est la digue et en bicycletta vous pouvez y aller ! 
Ah oui le roumain est assez facile à lire …c’est un peu du latin, de l’espagnol, de l’italien, du français. Par contre à comprendre c’est un peu plus dur !!
Nous voilà donc partis sur cette digue et nous n’allons pas le regretter, c’est de toute beauté, l
le paysage est un désert marécageux, tout plat, des oiseaux très nombreux, hérons, aigrettes s’envolent à notre passage. On voit quelques agriculteurs dans des maisons très isolées. 
Des bergers qui gardent des troupeaux de chèvres et de moutons. Ce paysage fait penser parfois aux steppes de l’Asie centrale…
On aperçoit aussi quelques vieilles fermes totalement abandonnées. 
Les oies et les canards forment de nombreux points blancs formant contrastes avec la terre sombre. 
De temps à autre quelques voitures passent sur cette piste formant un nuage de poussière. Ce trajet s’étale sur environ une vingtaine de km. Nous entrons dans un gros village où nous pouvons acheter un peu de nourriture pour le déjeuner puis nous reprenons par une petite route toute défoncée qui à l’approche d’un autre gros village va devenir très carrossable. Nous filons tranquillement sur ces petites routes en nous éloignant un peu du Danube. 
Au loin on aperçoit quelques collines…sans doute sur l’autre rive. Vers une heure on s’arrête déjeuner dans une « épicerie buvette », très gentiment la commerçante nous fait une petite assiette de tomates et de poivrons que nous lui avons achetés pendant qu’un ouvrier roumain boit sa bière à côté de nous. Ici il n’y a pas à proprement parler de bistrot ce sont plutôt des épiceries où on peut s’asseoir dehors et manger et boire ce que l’on a acheté…il fait très chaud plus de 30°
Les gens nous demandent d’où l’on vient. Ils sont toujours un peu surpris par nos vélos chargés et encore plus quand on leur dit qu’on a fait près de 4.000 km pour venir de France à ici. C’est vrai qu’avec leurs vieux vélos, les pauvres roumains auraient bien du mal à parcourir autant de km…et puis nous repartons sous le soleil brûlant. en croisant quelques charrettes surchargées de fourrage. 
Ce soir nous dormirons à Braila, une ville importante de plus de 200.000 habitants. Port fluvial, et ville quasiment frontière avec la Moldavie et l’Ukraine. On loge dans un énorme hôtel, ancien hôtel d’État…de l’ère communiste ! ils ne faisaient pas dans la dentelle …

1 commentaire:

  1. J'ai adoré votre blog. J'aime le vélo. J'ai découvert la Roumanie récemment. Votre blog m'a fait rêver. ET Chapeau pour la performance sportive: 4400km sur 45 étapes (soit 100km par étape) en 60 jours....ca fait des grosses cuisses, et en plus même pas mal au C!

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