Diaporama photos de Claude : St Nazaire Orléans

mardi 14 septembre 2010

Fin du parcours en Roumanie

Tulcea – Istria ; 12 septembre

Au départ petite photo à la borne indiquant le km Zéro …au moins sur la route. 
Il fait beau, le vent de NE souffle toujours aussi fort mais cette fois pour nous c’est tout bon puisque nous allons en direction SSO. Les quelques côtes de début de parcours sont très vite avalées. C’est dimanche dans les  villages traversés les gens viennent sur les petits marchés. La route est facile, sur les collines on aperçoit beaucoup d’éoliennes. La proximité de la côte de la mer Noire produit des vents qui favorisent ce mode de production d’énergie. 
Parfois la route aussi se dégrade brusquement, nids de poule, asphalte en très mauvais état on zigzague entre les trous de la route.

Dans l’après midi, on s’arrête dans ce qui sert de bistrot dans un trou perdu. Tous les hommes sont là attablés, tous bien ivres et en regardant leurs visages on se dit qu’ils ne doivent pas boire que de l’eau !! On sent une très grande misère ici.
Reprenant notre route, nous avons repéré sur la carte un lieu indiquant un camping. Nous en prenons sa direction mais avant Claude préfère se renseigner pour savoir si ce camping existe toujours et si on peut y trouver de la nourriture. Passant à côté d’un monastère, Claude demande à un jeune pope ce qu’il en est de ce camping. On a bien fait car le pope nous répond qu’il n’y a rien …il nous propose de dormir dans un champ à côté du monastère et nous invite à diner. On accepte avec bonheur cette invitation. Mais nous allons être déçu car ce jeune pope durant le repas est pendu à son téléphone portable, il n’arrête pas de parler, nous ignorant totalement. Une femme nous donne des haricots froids à manger et des poissons frits….on est dans une salle sombre, la vaisselle traine partout, la « popesse » lave la vaisselle, un autre homme entre se servir un bout de pain, bref c’est pas l’ambiance reposante qu’on pouvait attendre ….en plus le pope nous a pris nos passeports pour nous enregistrer comme touristes on ne sait pas trop pourquoi. Il nous dit qu’il ne nous les rendra que demain matin. On proteste vivement en lui disant que dans les pensions ou les hôtels les passeports nous sont rendus aussitôt. Finalement on va se coucher sous la tente après une toilette auprès du puit…

Istria – Constanta ; 13 septembre

Là c’est vraiment la dernière étape vélo du parcours. Constanta est à 50 km on doit y prendre le train cet après midi pour aller à Bucarest. En attendant après avoir fait chauffer l’eau pour le café, plié la tente, chargé nos vélos nous allons voir le pope pour qu’il nous rende les passeports. Sauf qu’il est en train de dire sa messe ! on est comme deux glands dehors en train de râler après lui. On l’aperçoit par une fenêtre en train de lire ses prières. Nous lui faisons signe qu’on est furieux et qu’on ne peut pas attendre car nous avons train à prendre, finalement un homme nous les apporte. Bon comme expérience et comme contact avec l’église orthodoxe on s’attendait à mieux !
Quelques km après notre départ, nous allons vers la côte où nous apercevons des pélicans sur l’eau. 
À notre approche ils s’envolent dans un bruit d’ailes très surprenant. Très grand spectacle que l’envol de ces oiseaux qui font gicler l’eau en décollant de leur vol lourd. 
Dommage je n’ai pas un téléobjectif pour prendre des photos car c’est vraiment très beau.

Tranquillement nous repartons, le vent est toujours favorable. Aujourd’hui, c’est jour de rentrée scolaire en Roumanie. Dans les villages, les écoliers ont mis leurs habits neufs, les cartables aussi sont bien propres. Une rentrée scolaire dans tous les pays c’est toujours une atmosphère particulière…et puis progressivement Constanta approche, on entre dans des zones industrielles, paysages évidemment pas très beaux…et puis ensuite c’est le « front de mer » bien bétonné comme dans toutes les stations balnéaires…rien de folichon, je ne viendrai pas passer mes vacances ici !

Constanta est une grande ville, un peu plus de 300.000 habitants. En vélo on y circule facilement car les boulevards sont larges et c’est sans souci que nous atteignons la gare où nous avons un train vers 15H30…train qui n’a pas de wagon spécial pour les vélos. Dominique lui la semaine passée avait eu droit à un train avec espace vélo. Nous c’est rien ! et on se retrouve un peu comme certaines fois en France avec la SNCF où il faut laisser les vélos entre deux wagons. Les nôtres bloquent les toilettes et gênent la montée des voyageurs, alors ça râle un peu. Mais deux roumains nous aident très aimablement à ranger nos sacoches et puis le contrôleur durant le trajet viendra nous demander un petit « dédommagement » on comprend bien que c’est un bakchich…
L’arrivée en gare de Bucarest est par contre un peu plus « musclée » tout le monde se précipite pour descendre et comme le train repartira dans l’autre sens, il y a des voyageurs qui commencent à monter !! Là on hausse la voix les « one moment, please » fusent tout le monde comprend ,et ça se calme un peu.  On sort de la gare et on rejoint notre hôtel dans le centre de Bucarest, on n’a pas pu reprendre l’hôtel Berthelot il était complet…

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